Flood poétique

La mémoire s’enlise
Faute de s’abreuver
Aux couleurs vives
Des corps
Qui se sont vraiment
Consumés.

Parfois esseulés,
Des âmes, des esprits
Qui n’ont jamais eu peur
De s’enliser dans une
Nouvelle approche
De nouvelles dunes,
De côtes abruptes.
Des fêlures, certains
En ont subi…

Ils ont vécu pourtant
Sur le sable,
Les souvenirs
Ont été déposés.
Pour aller plus loin,
Il fallait se délester.
Les traces, les empreintes
Sur le sable mouillé
D’une nouvelle eau
Le prouve avec force.
Leur vie nouvelle
Continue plus légère,
Comme rassasiée…

au moins sa viendrait de toi je veux bien mais la......

Quand l’esprit se sclérose
Mes vers se décomposent
Début du grand festin.
Poésie mon amie
On nous avait promis
Des monts et des merveilles ;
Ce n’était que du vent
Des paroles perfides
Du miel au goût de fiel
Pour nous arroser

Ils n’aiment pas les rebelles
Poèmes à la poubelle
Fumier de leurs jardins.

Mes fleurs les indisposent
Mes pensées sont moroses
Pour ces esprits chagrins.
Crépuscule des idoles
Danse ma farandole
Ils hurlent « il a un grain »
Ils hurlent « il a un grain »
A genoux, ils me mettent
Pour savourer leur sève
Dard, dard c’est ma fête.

Moment de solitude
Immense servitude
Encore et toujours.

Quand ils ont eu leur dose
Ils se sentent en osmose
avec la Cruauté.
Poésie m’a veillé
Pour me réconforter.
Mais ils déchirent les pages
Et brulent les images
Ils piétinent les fleurs
Graines de bonheur.

Pays du désespoir
Terreau du grand mouroir
Vers écrits pour rien.

Une mélodie en prose
et mon amie la rose
Sont morts un matin.

J'ai marché vers toi, impasse du non lieu.
Saisons de solitude pour pleurer tant qu'il pleut.
J'ai pensé la vie admirant mon malheur.
Tombé dans l'oubli, mon dieu quel bonheur.

Si mes habits sont noirs, mon âme a déteint.
Par delà les mots, tout me semble éteint.
Je suis un oyageur, loin des lieux communs.
Il y a toujours la mort là sur mon chemin.

bon cousinhub a poster un peu partout des poesies je va tout rassembler ici!

Bon j'en met un quand meme très connus^^

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Notre amour est un grand voilier
Lancé vers les alizés
Embarquant ses deux passagers
Qui parlent le même langage
Pour le plus beau des voyages,
Avec l'âme et le coeur léger.

Le temps avait éteint notre flamme
Mais nous nous sommes rencontrées:
Disparu le vague à l'âme,
Nous conjuguons le verbe aimer...

Nous allons suspendre le temps,
Transformer l'hiver en printemps,
Redevenir adolescent,
Mettre de la couleur sur le blanc.
Dans les déserts infranchissables,
Cueillerons les roses des sables.
Au large des îles sous le vent,
Pêcherons des poissons d'argent.

Nous arracherons les chaînes
Qui nous empêchent de voler
Pour saisir par la traîne
Les comètes de la voie lactée.

Nous fuirons les orages, les lames de fond,
Le calme plat, les habitudes,
Pour découvrir les latitudes
De l'ivresse et de la passion...

Nos coeurs pareils à des volcans
Bouillonneront passionnément.
C'est au seul plaisir de nos corps
Que l'on mesurera l'amour!
Dans nos yeux brillera de l'or,
Le voyage sera bien trop court

Mon Amour...

- Sandrine Menigoz -

J'aime beaucoup les textes postés! Mais si vous pouviez mettre les auteurs à la fin de chaque texte svp (cousin, si c'est toi qui les écris tu signes avec ton pseudo): d'un ça nous évitera des problèmes de "plagiats", et de deux ça nous fera dormir moins c** le soir en apprenant de nouveaux auteurs (bien que Rimbaud soit loin d'un inconnu ^^).

Bon à part ça... euh... *sent déjà les ondes néfastes de kanku qui veut un texte depuis très longtemps* >< oui bon ok je posterai quelques uns de mes textes ici

Puisqu'on est dans l'amour en général...:



Mes doigts retracent la courbe de ton échine
Ton corps frémit, immense plaisir qui se noit
Dans les tréfonds de tes pensées, belles et fines
Qui, sous le linceuil de l'ivresse, se déploient.


Bienvenue dans mon monde de plaisir
Ampli d'effrois et de désir
Macabre délice qui sous tes avances se perd
Sombres esquisses qui, d'ennui, finissent par se taire.


J'ai besoin de ta bouche autant que tes mains
Ta peau si douce et ton air câlin
Tes yeux grands ouverts qui me crient que je suis à croquer
Ton soupir, douce merveille, qui me transporte dans l'obscurité.


J'ai besoin de tes pensées près de moi
De ta voix que mon être boit
De ton corps que mes yeux dévorent
De ton être et de ma bouche pour te dire que je t'adore.

Réveil

C’est en douce féline que tu m’as inondée de ta tendresse
tel une crue de rivière qui sème la verdure au milieu du désert.

J’ai retrouvé la vie comme une branche au printemps
après un long sommeil au pays des nuits sans fin
où les glaces règnent.

Ta chaleur a fait fondre cette carapace de givre
qui emprisonnait mes sens
et c’est pour cela que je souffre de ton absence
car ils sont en perpétuelles attentes.

Tu m’as réveillé...
J’ai éclos comme une fleur sous le rayonnement de ton sourire.
Je suis tout simplement épanoui.

Merci mon amour, merci ma Muriel
de m'avoir accordé le privilège de tes faveurs
de m'avoir accueilli dans ton doux pays des merveilles
de m'avoir offert ton coeur.

- Christiani Ribaud -

Jt'écoute pas
T'éxiste pas
Donc vas-y parle a ma main
Si ta pa comprit sa ve dire oublie moi Hiin Hiin

Les mecs ils sont trop nul ( a oué ? )
Les mecs ils sont trop nul ( a oué ? )
Les mecs , les mecs , les mecs il sont trop nul
Il sont trop nul
Il pensse cas nous metre des ***** ( bon sa fini pas " oi " ^^ )
Il font que nous tromper je l'ai vue dans le disque a vitaa

Michael Young ( grand poéte du 21e Siécle , Admiré par ces millier de jeune complétement ... euh ... con ? ^^ )

Kiaraa a écrit:
Michael Young ( grand poéte du 21e Siécle , Admiré par ces millier de jeune complétement ... euh ... con ? ^^ )

d'une on est pas tous euh.... con et ensuite moi j'aime pas ! naméoh met pas tout le monde dans le même panier Grr !

désolé avait envis de poster une réponse je veux mon 200 messages et je l'aurai Kaelis ! je l'aurai !

Michael Young ( grand poéte du 21e Siécle , Admiré par ces millier de jeune complétement ... euh ... con ? ^^ )

je sais pas ce que je fais
d'où je viens ni où je vais
quand j'me plante devant la télé
j'ai plus qu'un truc à m'demander:
est ce bien cette vie que j'ai mérité?
et le temps passe et défile
les chaînes plus connes que je m'enfile
me font croire des choses vaines et débiles
dans un monde toujours plus dur et si fragil
un jour viendra où le monde se posera des questions
à quoi on sert? mais on connait la chanson
"consomme donc mon enfant, t'es plus util quand t'es con"
pfff... je n'y vois là qu'une trace de trahison
le monde m'embête comme il vient
si tu entends ça, alors soit le plus malin
anticipe l'avenir et construit ton lendemain
t'as une place toi aussi, alors me dis pas qu'tu sers à rien

- noutsch -

PAPA



Pourquoi tu es parti ?
Sans toi je n'ai plus de vie
Je t'apercois sur ton nuage
Je n'ai qu'une envie me mettre en rage
Alors je sais que tu est la
Quelque part a veiller sur ton fils
Papa,
Avec toi
J'aurais pu faire tant de chose .
Tu avais un role,
Je t'admirais, je t'applaudissais
Pour tout se que tu faisais .
Mais le temps,
A voulu que tu parte
Mais c'est pas grave ...
Tu resteras toujours dans mon coeur,
Et quand j'aurai des malheur
Je t'apellerai
Papa tu me manque,
j'aurais toujours besoin de toi
Papa je t'aime ...
Darkovers
tu resteras dans mon coeur a tout jamais, papa je t'aime

Ô mon soleil
Ma douce brune
Astre de miel
A peau de prune

Ô tout mon ciel
Mon feu de lune
Dans mon sommeil
A corps de plumes

En rêve ailé
Quand tu t’allumes
Vers toi je vais
Et me consume...

- Alhas Fonean -

Lao tseu a écrit:Le dormeur du Val est mon poème préféré.

idem... et il me rappel de très bon souvenir d'école... (genre l'épreuve bien barbante pour toute timide qui soit, devoir se lever et réciter cela a voie haute... et se tromper, de traque juste a la fin... )



Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...

- Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,

Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

"le mal" d'arthur rimbaud

Une petite poésie de saison que je trouve particulièrement bien faite.
Il faut dire que ce n'est pas n'importe qui non plus l'auteur :



Rêves d'Automne - (Alphonse de Lamartine)


Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encore, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui
Je me retourne encore et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ...

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;
A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;
Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.

Shion-chan a écrit:

Cousin est très particulièrement inspiratif et sentimental des poèmes =) C'est charmant sa..^^

Tu es vraiment trop fort ,
Tu arrive a faire du flood sur du flood ^^

Shion-chan a écrit:

Toi aussi tu es entrain de le faire ><

Et pit j'te préviens que j'suis venu te faire des compliments alors la moindre des choses c'est de remercier la personne et non de se moquer d'elle...TTxTT * boude *

Ben voila c'était pas compliqué de le faire bouder

Aller viens je te paye un

Par Alfred de Musset (1810-1857)

Au lecteur des deux volumes de vers de l'auteur

Ce livre est toute ma jeunesse;
Je l'ai fait sans presque y songer.
Il y paraît, je le confesse,
Et j'aurais pu le corriger.
Mais quand l'homme change sans cesse,
Au passé pourquoi rien changer?
Va-t'en, pauvre oiseau passager;
Que Dieu te mène à ton adresse!
Qui que tu sois, qui me liras,
Lis-en le plus que tu pourras,
Et ne me condamne qu'en somme.
Mes premiers vers sont d'un enfant,
Les seconds d'un adolescent,
Les derniers à peine d'un homme.