Pourquoi Aliqua? :o

Bon nombre de personnes se demandent d'où vient ce nom/pseudo. Bon ben pour répondre très simplement, et pas simplement à la fois, faut commencer à lire ce que je vais poster à la suite (vais être obligé de double poster pardon lilis :3)
L'histoire qui va suivre est entièrement sortie de ma boîte crânienne, les noms des personnages, le scénarios, tout, tout, tout vient de là, mercid e pas me piquer mes idées scrogneugneu :p



Je ne sais pas si ce que j’écris ici sera lu un jour, mais je l’écris quand même. Le « on ne sait jamais » et l’espoir fou d’un homme qui veut croire en la survie de son espèce. C’était au début de notre ère, le 22ème siècle, ère nouvelle où la pollution engendrée par les ancêtres auraient du disparaître à jamais. La Terre tournait toujours et notre soleil brillait bien haut. Les scientifiques, grâce à leur savoir, ont réussi à créer des vaisseaux spatiaux pouvant transporter des milliers d’hommes dans l’espace. Mais aussi des armes… Les progrès scientifiques se font alors grâce à l’utilisation de l’eau, surtout l’eau de mer, l’eau douce étant trop précieuse pour être utilisée autrement que pour survivre. C’est alors que notre belle planète, composée normalement à plus de 90% d’eau, s’est vue dépérir de jour en jour… La science réclamait toujours plus d’eau, les Etats commencèrent à s’échauffer pour se partager des zones immergées. Plus j’y pense et plus je me dis que si il y a des survivants pour lire un jour cette pauvre page de journal déchirée ils nous considèreront comme des fous. C’est vrai que déclencher une guerre nucléaire, l’une des seules énergies que nos dirigeants ont gardés du 21ème siècle, pour un problème de partage des fonds marins fut une abomination sans nom, une idiotie qui j’espère ne se reproduira plus jamais. De toute façon nous avons peu de chance d’en réchapper… « Nous » ce sont les hommes, l’humanité, cette petite partie de la grande chaîne animale de notre monde. Ou du moins ce qu’il en reste. La guerre nucléaire a tout détruit. Les continents, les populations. C’est au bout de 50 ans à se balancer des bombes sur les bulles protectrices des grandes villes que tout le monde s’est rendu compte que quelque chose clochait… Les surfaces de terre les plus proches du niveau de la mer commençaient à se faire engloutir par des tsunamis inexpliqués. De plus, après le passage de ces raz-de-marée monstrueux, la terre engloutie ne réapparaissait plus à la surface. Elles restaient complètement enfouies sous les eaux, et le niveau des océans ne cessaient de monter. Le constat de ces cataclysmes engendra une panique généralisée, les hommes les plus riches commencèrent à fuir dans l’espace, laissant les populations les plus affaiblies et les plus pauvres à la merci des flots déchaînés. Je fais partie des rares hommes politiques à être resté pour aider le peuple, et même maintenant je ne regrette rien. Je préfère mourir ici, sur Terre qui ne sera bientôt qu’une planète bleue entière, plutôt que de m’évader pour vivre avec ces lâches qui ont détruits la Terre en moins d’un siècle et demie, tout ça pour de l’argent. Maintenant cet argent ne leur servira plus à rien, ils n’ont plus rien.
La pollution engendrée par les essais nucléaire dans l’eau ont fait muter toutes les espèces de cétacés, qui déjà avant la grande Guerre étaient d’une intelligence rare. Les cétacés ont commencé à s’organiser en communauté pendant que les hommes se tapaient dessus en surface à coups de bombes H. La colère des grands mammifères marins, dont la taille a plus que doublé à cause de leur mutation et dont les pouvoirs télépathiques pouvaient faire des prouesses, fut d’une rare violence. Ils ont décidé de rayer les hommes et la terre qu’ils ont pourris de la carte de leur planète. Après tout, ce sont eux les véritables propriétaires des océans et de leurs eaux…
Une terrible guerre commença alors, sanglante de part et d’autres. Les dirigeants et les plus riches ont tout de suite compris le danger et ce sont enfuis avant que les réels combats ne commencent. C’est ainsi que plus de 2 milliards d’êtres humains ont servis de « chaire à cétacé » : les scientifiques de l’armée internationale, créée dans le but de stopper l’offensive des cétacés, ont commis les expériences les plus effroyables sur des êtres humains, femmes, hommes et enfants. Ils voulaient en faire des armes pour contrer et contrôler les mammifères marins. Des mutants hybrides pouvant respirer sous l’eau ont ainsi été engendrés. De ces mutants lancés au combat, aucun n’en revint… Voyant la surface terrestre succomber jour après jour sous les eaux, l’armée a elle aussi pris la fuite.
Nous ne sommes que 20 000 sur la dernière parcelle de terre. Nous sommes les derniers véritables humains de cette planète. Et je finis d’écrire, la rage au ventre contre nos ancêtres et ces lâches qui n’ont même pas voulu négocier avec les cétacés et ont laisser plus de 6 milliards d’individus mourir, d’abord sous leur propre feu et ensuite noyés dans les eaux. Maintenant c’est mon tour, j’ai réussi à survivre jusqu’au dernier instant, je ne regrette rien. Pour ceux qui peut-être un jour retrouveront ces terres perdus, j’enterre ce billet dans un bocal complètement hermétique à plus de 100m de profondeur, pour qu’ils sachent la vérité sur l’espèce humaine et les faits de leurs ancêtres, car ça ne m’étonnerait pas qu’ils cachent honteusement leurs méfaits à toutes leurs générations futures… Les dernières bibliothèques ont déjà malheureusement étaient prises dans la tourmente et j’ai peur qu’il n’en reste plus rien.
En espérant que ce billet parviendra à quelqu’un et qu’il refasse le monde…

Louis Moriton, député au comité d’aide Internationale.

Aquae… C’est ainsi que la planète bleue fut rebaptisée à la suite de la grande Guerre que connurent les êtres humains et les cétacés. Plus de 1000 ans après ce drame, les mutants survivants de la grande Guerre installèrent leurs très belles citées au fond des eaux et recommencèrent à vivre en communauté soudée. Leur gouvernement eu bien du mal à s’installer en dépit des lois des cétacés qui devaient tout régir sous les eaux. Les différentes strates composant les fonds marins étaient partagées en « régions », la Surface fut interdite d’accès à tous les aquariens, les restes de mutants humains habitants le fond des eaux. Ceux-ci ne pouvant vivre dans le même espace que les cétacés sans risques de se faire manger fuirent la Mer du Milieu et s’installèrent dans les Bas-Fonds, là où leurs pieds palmés pouvaient toucher le sol et où ils étaient donc les plus mobiles. Au tout début de la mise en place du système des citées aquariennes, ils étaient en permanence chassés par les requins et autres poissons carnivores peuplant la Mer du Milieu. Mais grâce aux technologies qu’ils réussirent à développer, les villages furent bientôt protégés par des dômes en plasma de méduses mutantes, permettant ainsi une protection efficace contre toutes les agressions extérieures.
Les premières années, ce système fut réellement efficace et les aquariens s’habituèrent à vivre dans ces conditions paisibles et stables. Jusqu’au jour où une jeune aquarienne eu la folie de vouloir monter à la Surface… La colère des Baleines, le peuple de cétacés supérieures régissant les lieux fut telle qu’une bonne partie des aquariens fut décimée en moins de 3 jours. Une guerre sans merci s’engagea entre les deux mondes marins. Finalement, des accords furent mis en place, et les oracles, résidus de mutants aux pouvoirs télépathes puissants qui furent utilisés à des fins meurtrières à l’encontre des Baleines pendant la grande Guerre, servirent d’interprètes et de diplomate entre les aquariens et les Baleines. C’est dans un monde paisible où une cohabitation pacifique s’installa que l’Histoire fut oubliée et réécrite pour apaiser les esprits douloureux et donner une chance aux générations futures de rebâtir un monde.

"- Ce fut en l'an 2560 avant notre ère. En ce temps, notre planète s'appelait la "Terre" et était recouverte aussi bien de "continents" que de mers. Sur ces continents habitaient nos ancêtres directs: les humains. Mais sur ces continents vivaient aussi des animaux "terrestres" dont nous n'avons connaissance que grâce aux livres et anciens ouvrages laissés par nos ancêtres avant la Grande Fonte. Cette Grande Fonte fut à l'origine de la disparition, petit à petit, des continents, ainsi que des animaux vivant dans ce milieu. La "Terre" commença à disparaître sous les eaux. C'est à partir de cette période (2600-2700) que nous avons renommé notre planète "Aquae". Dès lors, les êtres humains durent s'adapter, se créer des nouveaux modes de vie, et ainsi, ils commencèrent à changer (surtout physiquement), jusqu'à devenir comme nous le sommes encore de nos jours. Leur peau, qui était plus sombre à cause du soleil, commença à pâlir, ils apprirent petit à petit à trier l'oxygène contenu dans l'eau, et leurs poumons changèrent alors pour pouvoir recevoir de l'eau sans s'étouffer. Leurs mains se palmèrent ainsi que leurs pieds, et c'est ainsi qu'ils purent aménager leurs nouveaux villages, puis villes, sous l'élément liquide. Mais ensuite, les Baleines commencèrent elles aussi à se développer...
Les Aquariens, ce que nous sommes encore aujourd'hui, devinrent végétariens, puis remangèrent du poisson avec les algues et coquillages habitant les profondeurs.
Les Baleines, elles, devinrent de plus en plus intelligentes, jusqu'à nous égaler en savoir. Elles furent nos pires ennemis, jusqu'au jour où Alézi devint leur représentante..."
La classe frémit en entendant Mme Qulax prononcer le nom de la Grande Baleine qui avait ramené la paix entre les peuples de la Mer Atlante, ou la Mer Sudéenne.
Depuis le début du cours, les élèves étaient pendus aux lèvres de Mme Qulax, celle-ci s'amusa à garder le suspens à son comble, riant sous cape des bouches fermées et des têtes tournées vers elle, ainsi que le manque de bulles tout de suite marquante au plafond de la salle...
Elle reprit alors:
"... mais celà sera pour la semaine prochaine!"
Un murmure de désaccord et de déception non contenus se fit entendre dans la classe jusqu'à présent aux aguets de la moindre information supplémentaire sur les années tant mystérieuses...
La cloche sonna et les élèves s'en allèrent dans un brouhaha indescriptible, commentant le cours d'Histoire inoubliable qu'ils venaient de vivre.
Parmi eux, une seule resta en retrait, et, lorsque tous furent sortis, celle-ci s'avança jusqu'à son professeur et attendit poliment qu'elle ne daigne la remarquer.
"- Oui, Aliqua, tu as une question sur le cours?
- Je... En fait... Je voudrais savoir, si... la rumeur disant que les Baleines veulent revenir sur leur accord est vrai...
- oh, cela ne sont certainement que des histoires sans fondements! Ne t'inquiètes pas va, je ne pense pas que les Baleines ne puissent seulement revenir sur leur accord... Et puis, tant qu'Aquila règne sur son peuple, il ne peut rien nous arriver!
- Mais... Les rumeurs disent aussi qu'Aquila est en danger...
- Non, ne t'en fais pas! Aller rentres chez toi avant que le bâtiment ne ferme!"
Mme Qulax sourit pour se donner une contenance, mais elle n'en pensait pas moins...

Aliqua sorti du collège Baléio la mine défaite et le teint plus pâle que d'habitude. La rue St Jacques lui faisait face et les marchands de babioles en tout genre l'interpellaient bruyamment, rendant son mal de tête encore plus vif. Elle n'avait pas perdu une miette du cours d'Histoire, et elle avait hâte d'être à la semaine prochaine pour pouvoir connaître la suite de l'histoire des Grandes Guerres!
Arrivée devant chez elle, elle remarqua que son frère était déjà arrivé, ce qui était pour le moins étrange, car d'habitude, il arrivait toujours une ou deux heures après elle...
Elle entra dans le corridor, et là, stoppa net.
"... flash spécial! Nous répétons, ne paniquez surtout pas! Aquila a eu un accident! Apparemment, une bande de requin l'a attaqué pendant qu'elle rentrait chez elle, et nous ne savons toujours pas si elle s'en est sortie! Et..."
Aliqua laissa tomber son sac sur le sable qui jonchait le corridor... "Qu'allons nous faire? Mais qu'allons nous faire?!!" gémit-elle. Elle s’engouffra dans le salon, et vit son frère, affalé sur le canapé d’algues vertes, acheté il y a peu de temps de cela, une bulle de cicot à la main.
« - Mais, qu’est ce que tu fais avec du cicot ??? Tu sais bien que tu n’as pas le droit d’en boire ! S’indigna Aliqua, C’est très alcoolisé !!!
- Je m’en fiche, rétorqua son frère, je… je… hip… M’en fout… Fout et cont… contrefout ! C’est… C’est la fin… Hip… Les Ba… Baleines vont charger… Elles nous prennent pour…. Hip… Responsable…
Son frère s’affala, ronflant et bavant légèrement sur son T-shirt fait dans des fibres d’algues brunes.
- Ne dis pas de bêtises ! Reprends-toi ! S’il te plaît !!! Ali !!!! Réveille toi !!! »
Mais c’était peine perdue. Aliqua s’effondra sur un pouf d’anémones posé à côté de la télé, et resta inanimée ainsi, comme morte, pendant plusieurs minutes. Puis, elle se ressaisit et se leva pour éteindre l’anguille électrique qui leur servait de générateur pour leur télé (la télé était en fait le ventre d’une sole qui avait été utilisé pour les réactions que les électrons lui produisaient…).
Elle se décida alors d’aller voir ce qu’il se passait à l’extérieur. Les gens paraissaient paniqués : ici, on voyait une voiture à bulle qui essayait de démarrer frénétiquement tandis que son propriétaire la réprimandait et en venait même aux coups de pieds ; plus loin, on observait des passant qui regardaient au dessus d’eux, vers les profondeurs moyennes là où vivent les mammifères marins tant redoutés, comme s’ils allaient surgir et tous nous dévorer jusqu’au dernier ; dans l’avenue principale, des tortues géantes prenaient des passagers plus ou moins insolites sur leur dos et les amenaient jusqu’aux bâtiments militaires installés autour de la ville de Sudatlante.
Mais Aliqua ne voulait pas fuir. Aussi, elle se décida et se dirigea vers l’entrée principale de la ville. Elle fut consternée de voir que toutes les personnes qu’elle croisa allaient dans le sens inverse de sa direction. Les arcades de l’entrée se dessinèrent, comme floues dans le nuage de plancton qui l’entourait… « Minute, se récria Aliqua, où va ce plancton comme ça ? Que fait-il ici ? » La boule d’angoisse qui lui étreignit le ventre lui rappela d’un coup le devoir de bio qu’elle avait rendu la semaine passée : « les planctons sont la nourriture principale d’une Baleine… » Le nuage commença à se rapprocher dangereusement, et lui passa au travers dans un halo de poussière et de sable. Puis le calme revint, trop calme… Beaucoup trop calme pour Aliqua qui commença à trembler de tous ses membres.
C’est alors qu’une ombre la recouvrit d’un coup, un bruit, immense, un cri sourd, des ultrasons, tout cela si proche ! Les premières maisons s’écroulèrent dans un bruit de pots cassés. Les arcades s’affaissèrent, et l’ombre heurta le sol au milieu des débris. Deux nageoires puissantes permirent à la masse de se redresser, puis elle commença à nager, de plus en plus vite en rase motte. Les maisons s’écroulaient les unes après les autres, et Aliqua n’avait d’yeux que pour le projectile fulgurant qui fonçait sur elle. Elle ne fit pas le moindre geste, pas le moindre son ne s’échappa de ses lèvres entrouvertes, la seule trace de terreur visible était sa pâleur qui en devenait presque transparente. La masse arriva sur elle, l’énorme bouche s’entrouvrit, et Aliqua se sentit aspirée. Mais, alors qu’elle glissait vers la gueule béante, elle glissa sur une algue, et là, elle se dit « c’est la fin… ». Ses yeux se fermèrent, elle se sentit partir en arrière, et le temps sembla s’arrêter lorsqu’elle sentit du bout de ses doigts tendus une peau douce et lisse qui glissa silencieusement. Aliqua rouvrit les yeux, et elle se rendit compte qu’elle était sous la baleine, et qu’elle était littéralement plaquée sur le sol. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’un liquide chaud, épais et de couleur sombre l’enveloppa et la fit disparaître aux yeux du monde.
« -Mais c’est du sang !!! » S’écria t’elle, complètement épouvantée.

La Baleine poursuivit sa route en dévastant tout sur son passage. Elle finit en s’écrasant lourdement sur une banque de quartier au toit complètement plat. Le bâtiment s’écroula et la bête tomba dans les gravats, inconsciente.
Aliqua pataugea dans le sang de la Baleine, puis réussit à se redresser et marcha en levant le pied bien haut pour se frayer un chemin jusqu’à la Baleine agonisante. Les policiers surgirent sur des hippocampes géants et encerclèrent l’animal, ne laissant aucune faille pour permettre à la jeune fille d’approcher. Mais celle-ci ne perdit pas tout espoir de revoir une Baleine un jours, aussi se fit elle toute petite et marcha à quatre pattes entre deux policiers dos à elle. Après avoir réussit à passer devant les deux hommes qui étaient trop absorbés par la vu de la Baleine que par d’éventuel gêneurs, elle prit son courage à deux mains et sauta sur ses jambes, se propulsant par la même occasion dans les « airs » et commença à nager à une rapidité pour le moins impressionnante vers le corps gigantesque qui s’étalait sur trois boulevards (environ 40 mètres de long). Les policiers n’eurent pas le temps d’intervenir, car Aliqua était déjà au niveau de l’œil de la Baleine. Elle se posa sur la joue du « monstre des mers » et s’accroupi. La Baleine remua légèrement et bougea la queue de quelques mètres.
Elle poussa un petit gémissement qui résonna dans toute la ville. Alors, Aliqua commença à marcher jusqu’aux flancs de la Baleine et vit le sang qui s’échappait au niveau du ventre. Des morsures puissantes devaient en être la cause. « Mais, les requins ne peuvent pas mordre comme ça ! Ils ont une gueule bien plus petite ! Donc, cette Baleine a du se faire attaquer par une créature bien plus terrible et grosse qu’elle !!! » Songea Aliqua. Elle frémit et essaya de ne plus penser à ça, mais il fallait sauver la Baleine pour comprendre ce qu’il lui était arrivé…
Des hommes s’avancèrent vers la pauvre Baleine qui commençait à avoir du mal à respirer. D’après leur tenu, cela devait être des médecins de l’armée.
L’un d’eux s’approcha d’Aquila et lui fit :
« - Hé ! Dis-moi petite ! Descends de là qu’on discute un peu…
- Non ! Je veux savoir ce que vous allez lui faire avant tout!
- Je veux bien, mais pour cela, il vaut mieux que tu descendes ! »
Des hommes habillés de vert s’approchaient de la tête de la Baleine, Aliqua les avait vu. D’un bond, elle se retrouva devant eux et les stoppa net. Il portait des mallettes noires ainsi que des gants en latex. « Ca sent le roussi » ce dit Aliqua. Soudain, la Baleine fut prise de convulsions, et au bout de quelques minutes, elle émit son dernier soupir…
Aliqua fut alors prise de nausée. Elle était couverte de sang des pieds à la tête et elle venait d’assister à la mort d’un être si pure et magnifique qu’elle se sentait coupable. Les hommes commencèrent à marcher plus vivement vers la Baleine, l’un d’eux s’approcha d’Aliqua et lui prit la main. La jeune fille se dégagea et s’enfuit en courant le plus vite qu’elle pouvait, les larmes ruisselantes sur son visage. Elle finit par nager, jusqu’à ce qu’elle quitte la ville. Elle se cacha alors derrière un rocher et sanglota amèrement sa journée vécue…
Aliqua se réveilla en sursaut au bout de quelques minutes. Elle sentait d’étrange remous dans l’eau et se demandait ce qui en était l’origine. Elle se redressa alors, puis eu un cri de surprise : un énorme bruit retentit sous l’eau et failli l’assommer ! On aurait dit une énorme masse qui tombait de tout son poids à une rapidité vertigineuse ! Elle se précipita vers la ville, il valait mieux voir ce qu’il en était là-bas avant de réellement paniquer.
Arrivée devant les débris de coquillages, de sable et d’algues dû au choc de la Baleine, Aliqua se rendit compte que tous la regardaient étrangement, comme si elle était un intrus, une personne de trop. Sa mère surgit au coin d’une rue et se précipita vers elle. Elle était en pleur, et s’écria :
« - Va t’en ! Et ne reviens jamais ! Ils veulent ta peau ! Va t’en ! Oh ma fille, s’il te plaît, pour une fois, écoutes moi ! Fuis, et réfugies toi dans les Milieux ! C’est encore ta seule chance ! »
Sa mère avait crié sans s’interrompre, jusqu’à ce qu’elle atteigne sa fille. A ce moment là, les Aquariens qui n’avaient pas bougés s’avancèrent, menaçant. Des sirènes retentirent, et des équipes de nettoyage envoyées par le gouvernement arrivèrent. Aliqua ne se fit plus prier par sa mère, elle étendit ses longue jambes fines et se propulsa dans l’eau, nageant aussi vite qu’elle le pouvait, les larmes aux yeux et plein de question lui taraudant la tête : Qui ? Qui avait fais ça ? Qui voulait sa peau ? Pourquoi ? Qu’avait elle fait ?
Au bout de quelques heures de nage forcée, Aliqua s’arrêta et se posa près d’un massif rocheux certainement dû à une coulée de lave qui avait jailli d’un volcan maintenant éteint il y a de cela des milliers d’années. Elle se fabriqua une sorte d’abri avec des algues marines très nombreuses en cette partie de la mer du Milieux qui était l’une des seules mers d’Aquae à ne pas être occupée par des aquariens. Puis, après avoir terminé son abri de fortune, elle s’endormi, complètement épuisée.

Aliqua ne se réveilla pas, même lorsque des ombres menaçantes s’avancèrent vers elle, même lorsque les remous ne faisaient plus aucun doute sur la nature des bêtes qui s’approchaient d’elle, même lorsque des mâchoires puissantes se refermèrent sur son épaule et commencèrent à la broyer. Aliqua voulait mourir. Elle avait repéré la bande de requin depuis le début, mais elle se laissa faire, comme si elle était déjà morte. D’autres requins commencèrent à tourner en rond autour de leur chef de bande, attendant avidement qu’il leur donne le droit de se jeter sans scrupule sur la fillette et de la déchirer jusqu’à ce que tous les membres du clan puissent en prendre un bout. Mais, au moment où le chef des requins donnait le signal de départ du festin, ils s’enfuirent tous en nageant le plus vite qu’il pouvait, laissant Aliqua qui commençait à se vider de son sang à « la Bête », comme ils l’avaient surnommé depuis que celle-ci avait réussi à tuer une baleine d’un coup.
« La Bête » s’avança lentement jusqu’à Aliqua, elle était énorme ! Elle faisait au moins quatre fois la plus grande Baleine de tout Aquae. Aliqua n’osa pas ouvrir les yeux, espérant que sa mort serait rapide et indolore. Soudain, elle senti deux bras la soulever et la tracter vers le haut. Elle arriva jusqu’au ventre de « la Bête » et d’un coup, on la souleva hors de l’eau. La douleur fut si grande et soudaine qu’Aliqua cru qu’elle allait s’évanouir : ses poumons venaient d’ingurgiter de l’oxygène à l’état pur, et la gravité se faisait pour la première fois sentir sur tout son corps abîmé. Des mains sèches commencèrent à la toucher, retirant les algues et épongeant le sang qu’elle avait sur elle. C’était des aquariens, du moins, ils leur ressemblaient. Mais leur peau sèche et leur voix rocailleuse faisait plutôt songer à une autre espèce apparut depuis peu, mais qui était un conte que l’on racontait aux enfants. Non, cela ne pouvait pas être des aquariens de cette espèce, car eux ne respirent pas de l’oxygène comme ça !
Aliqua réfléchissait de plus en plus vite. Ses poumons étaient en feux et réclamaient de l’eau, elle commençait à suffoquer. Mais alors, ces gens, cela ne pouvait être que des humains !!! Aliqua réprima un frisson. Non, elle se trompait ! Pourtant, c’était la seule possibilité ! De plus, il existait une légende qui disait que certains de leurs ancêtres s’étaient échappés par le ciel, et que d’autres étaient restés sur Aquae et ont peuplé le fond des eaux.
Elle ouvrit doucement les yeux pour les refermer aussitôt : la lumière était aveuglante, et la fine membrane qui protégeait ses yeux était mise à rude épreuve. Sa peau était elle aussi agressé par la chaleur régnant dans « la Bête », et elle commença à se dessécher dangereusement. Ses longs cheveux mouillés formaient une bien faible protection autours de ses fines épaules. Leur couleur orangé brillé comme jamais sous l’éclairage intense qui l’entourait. Alors, Aliqua essaya de comprendre ce que disaient les personnes qui l’entouraient. Certains avaient des drôles d’accent tandis que d’autres parler la même langue qu’elle. Soudain, une main s’approcha de trop près et effleura son épaule blessée. La personne qui la toucha ainsi sans ménagement lui demanda:
« - Ca va jeune fille ? Vous avez de la chance qu’on vous ait trouvée ! Mais dîtes moi plutôt : êtes-vous une survivante de l’équipe R-D1 ? »
Quoi ? Se récria Aliqua, qu’est ce qu’il me raconte ? Moi ? Une survivante ? Une bannie oui !
Elle essaya de se redresser. Lorsqu’elle fut debout, elle se sentit lourde, si lourde, elle était imperceptiblement attirée vers le bas, et elle commença à se pencher en avant, puis tomba sur la sorte de coquille qui protégeait la Bête. Ce fut la première fois de sa vie qu’Aliqua se fit mal en tombant par terre. Elle rebondit légèrement sur la drôle de coquille qui était plus dure que le roc et gémit légèrement de douleur. Un homme se précipita vers elle et lui fit :
« - Est-ce que vous m’entendez ? Mademoiselle ! Me comprenez-vous ? Avez-vous besoin d’aide ?... »
Et il continua de parler, et de parler, et de parler… Aliqua senti qu’elle allait perdre connaissance. Elle s’agrippa à l’homme et elle ne pu que gémir « - De… L’eau… ».
Le garçon se leva précipitamment et revient avec une sorte de récipient qu’Aliqua n’avait jamais vu de sa vie. Elle comprit que se qu’il contenait était de l’eau que lorsque le garçon fit mine de boire avec l’objet. Aliqua prit le récipient et vida son contenu sur sa tête d’un trait. Mais la soif se fit plus forte. Elle commença à ramper faiblement, cherchant dans le coquillage qui contenait les humains la sorte de porte par où ils l’avaient faite entrer. Mais les hommes revinrent à la charge et la maintinrent couchée pendant que l’un d’eux faisait un bandage à son bras.
« - Ca y est, c’est fini ! songea Aliqua. Oh ! Si j’avais su que j’allais mourir de soif un jour… » Et elle commença à pleurer.
Les soigneurs qui la maintenaient pour faire son bandage ne semblait pas comprendre la détresse de la jeune fille. Le jeune homme qui lui avait offert de l’eau, lui, avait compris. Il se précipita sur Aliqua et lui demanda :
« - Avez-vous soif ? Voulez-vous retourner dans la mer ? »
Aliqua ne pu qu’hocher la tête. Alors, le garçon cria : « - Ecartez vous !!!! » et alla déverrouiller la fameuse porte qui était incrustée dans la protection de « la Bête ». Aliqua ne se fit pas prier deux fois. Elle sauta dans l’eau et nagea en aspirant avec délice toute l’eau qu’elle pu. Puis, elle ouvrit les yeux et regarda « la Bête » en face. Une sorte de scaphandre venait de sortir de la coque et, à l’intérieur, Aliqua pu voir son sauveur. Il était assez grand, brun et bronzé comme elle ne l’avait jamais vu. Le scaphandre s’approcha sans grâce de la jeune aquarienne et le garçon appuya sur un bouton qui, apparemment, lui permettait de parler à l’extérieur. Aliqua s’approcha du garçon, curieuse et angoissée par l’aspect extérieur du scaphandre ainsi que par la nature du jeune homme, l’être humain. Un grésillement se fit entendre et la voix du jeune homme parut déformée à travers le micro de l’engin :
« - Euh… Bonjour. Je me nomme Kayl, et je viens d’une autre planète… Me comprenez-vous ? Savez-vous « parler » ?
- Oui, je te comprends, et je sais « parler » aussi, répliqua Aliqua en se moquant presque. Tu es donc un « humain » ?
- Euh… Oui, et toi ? Qui es tu ?
- Moi, je suis Aliqua, une aquarienne. Mais dis moi plutôt ce qu’est que la… « chose » dans laquelle sont restés tes semblables…
- Oh ça ! C’est un vaisseau. Il nous permet de voyager sous l’eau sans problèmes de manque d’air ou de nourriture.
- Donc, c’est bien vrai… ? Les humains respirent de l’oxygène dans « l’air » ?
- Oui, mais et toi ? comment se fait il que tu nous ressemble tellement alors que tu as des poumons si différents ?
- Ca, c’est de l’ordre des biologistes, je les laisse faire ces recherches.
- Est-ce… Est-ce que je peux… Euh… T’examiner pour voir comment tu es faîtes ?
Aliqua ne répondit pas et scruta les yeux du jeune homme, cherchant le moindre signe d’agressivité ou de malveillance. Puis elle finit par demander d’un air méfiant et sans répondre à la question de l’humain resté dans sa coquille:
- J’ai juste une dernière question… Quel coquillage avez-vous utilisé pour faire la coque de votre… euh… « vaisseau » ?
- Cela n’est pas un coquillage ! Cela s’appelle des métaux, et là, nous avons utilisé de l’acier et des métaux isolants qui n’existent que sur notre planète, Terra.
- Terra… ? La seconde Terre ? Et, elle est comment, ta planète ? Il y a la mer là-bas ?
- Malheureusement non. Il n’y a que quelques trous d’eau, et les animaux y sont très rares…
- Pourquoi avez-vous tué la Baleine ? s’écria soudainement Aliqua qui venait de se souvenir de ce qu’avaient dit les requins.
- Je… Je n’en sais strictement rien… C’était un ordre donné pas le commandant en chef, paraît-il…
- Vous n’aviez pas à la tuer !!! Je suis sûre qu’elle ne voulait pas vous faire de mal ! Elle devait venir pour vous accueillir ! C’est la coutume lorsqu’il y a des étrangers ! Et vous… Vous la tuez, comme ça parce que votre supérieur vous l’a demandé ! Et moi, là, si j’étais ton supérieur et que je te demandai de te suicider, tu le ferais ? »
Kayl baissa les yeux, l’air gêné. Finalement, la jeune aquarienne se calma et tendit son bras vers le scaphandre en détournant les yeux.

=> La suite est en cours de (ré)écriture, le prologue a été écrit très récemment, le reste je l'ai fait en 2006, j'avais donc 14-15 ans, voilà x) (si ça vous embête je poste plus après ^^ mais au moins vous savez d'où vient mon pseudo maintenant :3)

je lirais quand j'aurais le temps :O

Lol Ayi xD
C'est tout un délire de jeunesse... u_u Vive la fin du monde *o*

Atta mais c'est une biographie de toi dans un univers merveilleux ? XD

euh du tout... lol ^^
par là j'essaie de montrer qu'aliqua c'est avant tout l'héroïne d'une fiction que j'ai imaginé et écrite quand j'avais 15 ans, c'est tout j'ai repris le nom que j'ai inventé à la base pour cette histoire dans flyff ^^ ça marche pas dans l'autre sens x)

bon jai pas encore lu mais je crois que tu me l'avais racontée deja^^

kaelis a écrit:bon jai pas encore lu mais je crois que tu me l'avais racontée deja^^

Retraduction : " Tu me l'as déjà dit donc j'me dispense de le lire "

Kaelis passe par mille feinte pour pas se faire manger mais il n'y arrivera pas xD

Ayih a écrit:Une écologiste dramatiste ouaah *-*

genre la trilogie du gardien ?

Tsukihana a écrit:

kaelis a écrit:bon jai pas encore lu mais je crois que tu me l'avais racontée deja^^

Retraduction : " Tu me l'as déjà dit donc j'me dispense de le lire "

Kaelis passe par mille feinte pour pas se faire manger mais il n'y arrivera pas xD

tsuki >< je lirais mais quand j aurais le temps! ><

kaelis a écrit:

Tsukihana a écrit:

kaelis a écrit:bon jai pas encore lu mais je crois que tu me l'avais racontée deja^^

Retraduction : " Tu me l'as déjà dit donc j'me dispense de le lire "

Kaelis passe par mille feinte pour pas se faire manger mais il n'y arrivera pas xD

tsuki >< je lirais mais quand j aurais le temps! ><

Puisque tu es debout à 6h tu as le temps de lire là

j'ai cours mossieur ><

Ce topic n'est pas ouvert pour flooder... u_u Donc stop ou je sévis